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Depuis les années 50, la longévité de la vie se poursuit inexorablement. Depuis 1980, l’espérance de vie augmente de 2 à 3 mois par an et d’ici à 2050, l’augmentation de l’espérance de vie devrait être de près de 5 ans. 

 

En 2007, "Les plus de 75 ans" qui avoisinaient les 5,2 millions vont bondir à 11,9 millions en 2050 et celui des "85 ans et plus" de 1,3 millions à 5,4 millions. 

(Projection INSEE)

Si les tendances démographiques actuelles se prolongent, le nombre de centenaires pourrait atteindre 270.000 en 2070, comparé à 21.000 au 1er janvier 2016, ce qui était déjà près de 20 fois plus qu'en 1970. 

Cette évolution de l’allongement de la durée de vie crée non seulement, pour les retraités, le risque d’épuiser leurs ressources financières, mais aussi, pour les institutions de prévoyance, celui de sous-estimer les taux de survie et d’entraîner des risques financiers conséquents.

Comportement patrimonial menant à la désépargne​

Ce sont des choses qui avait été observé dans les années 50 et notamment à travers le modèle de Franco MODIGLIANI dans sa "Théorie du cycle de vie".

 

La théorie explique que nous gérons nos revenus et nos dépenses en fonction des différentes étapes de notre vie. Notre objectif est de "maintenir un niveau de vie stable" tout au long de notre existence, même si nos revenus changent.

 

Dans ce cycle de vie de (A) Jeunesse, (B) Activité, et (C) Retraite, il existe 4 périodes qui correspondent au modèle de comportement patrimonial des ménages:

  1. Durant la jeunesse - peu de revenues, mais beaucoup de dépenses. On s'endette souvent pour investir dans l'avenir.  
  2. Pendant la vie active - on gagne généralement plus que ce que l'on dépense. C'est la phase où l'on rembourse ses dettes, car sa consommation progresse moins que son revenu. 
  3. Le revenu ne progresse plus, mais les charges sont plus faibles (enfants élevés) et le ménage peut placer son épargne
  4. À la retraite - les revenus baissent et le ménage utilise l'épargne accumulée pour financer, d'une part, une consommation devenue supérieure à ses revenus en déclin, et d'autre part, aider aussi financièrement ses enfants ou petits-enfants. Il y a désépargne et tendance à disparition du patrimoine.

                        Source : Alternatives Economiques

Pourquoi est-ce important ?

Comprendre cette théorie peut aider à mieux planifier ses finances personnelles (épargne, investissement, retraite).

On peut noter également 2 PHÉNOMÈNES récents dans cette "Théorie du cycle de vie" qui vont accélérer cette "désépargne" :

 

  1. ​Depuis les années 50, la longévité de la vie se poursuit inexorablement.  Depuis 1980, l'espérance de vie augmente très vite de 2 à 3 mois par an, et d'ici à 2050, l'augmentation de l'espérance de vie devrait être de près de 5 ans. En 2007, les "plus de 75 ans", qui avoisinaient les 5,2 millions, vont bondir à 11,9 millions en 2050 et celui des "85 ans et plus" de 1,3 millions à 5,4 millions ! (projections INSEE)

  2. ​En 10 ans (2010 à 2019), le pouvoir d'achat des retraités a chuté de 7% selon une récente note de France Stratégie. Cela signifie que les retraités ont perdu 200 € par mois en moyenne en 10 ans. 

CONCLUSIONS

 

Ces phénomènes imposent, pour la période "RETRAITE", qui s’allonge inexorablement et dont le pouvoir d'achat chute régulièrement, d'anticiper et de mettre en place un niveau de patrimoine plus conséquent afin d'accroitre la réserve de désépargne !

En effet, cela permettra d'éviter des surprises et notamment l'intervention financière des enfants pour combler les besoins (pathologies liées au vieillissement, EHPAD) et éventuellement de laisser quelque chose dans la succession.

 

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